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Présentation de l'étude du patrimoine de la Vallée de la Gartempe, de Lathus à La Roche-Posay
France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Angles-sur-l'Anglin
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Titre : Présentation de l'étude du patrimoine de la Vallée de la Gartempe, de Lathus à La Roche-Posay
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Localisation : Vienne , Angles-sur-l'Anglin
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Type de dossier : Dossier d'aire d'étude
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Date d'enquête : 2015
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Auteur du dossier : Dujardin Véronique
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
Ce dossier rassemble tous les éléments constituant de la vallée de la Gartempe, de la Préhistoire à nos jours.
Description
La vallée de la Gartempe présente une faune et une flore remarquables, qui lui valent d'être reconnue comme un site écologique majeur. La lamproie marine, les écrevisses à pieds blancs, le cincle plongeur et la loutre y trouvent refuge. La ripisylve, boisement des rives, est encore présente et dense sur la quasi totalité de ses berges. Longue de 200 km, la Gartempe traverse les départements de la Creuse, de la Haute-Vienne et de la Vienne. Ses paysages préservés attirent aujourd'hui amateurs de patrimoine et sportifs de pleine nature.
Sites archéologiques, ponts, barrages, moulins ponctuent son cours. Dans les quatorze communes de la Vienne, elle est dominée par des édifices imposants, comme la Maison Dieu à Montmorillon, les châteaux de Pruniers à Pindray ou de Boismorand à Antigny, la Villa des Îles à Vicq-sur-Gartempe, et bien sûr l'abbaye de Saint-Savin et ses exceptionnelles peintures murales, fleuron de la Vallée des Fresques.
La Gartempe
Transition entre le Massif central et la vallée de la Loire, la Gartempe traverse, sur quelque 200 km, un paysage dominé par le bocage.
La rivière qui prend sa source dans la Creuse...
La Gartempe prend sa source à Peyrabout, dans le département de la Creuse, à une dizaine de kilomètres au sud de Guéret. Après avoir parcouru une centaine de kilomètres d'est en ouest à travers les terres granitiques de la Creuse et de la Haute-Vienne, elle infléchit son cours vers le nord à Peyrat-de-Bellac.
... fait une entrée fracassante dans la Vienne...
Elle entre dans le département de la Vienne par les "Portes d'Enfer" ou "Roc d'Enfer", sur la commune de Lathus-Saint-Rémy. Ce chaos granitique est un lieu privilégié pour la pratique des sports de plein air, canoë, kayak, rafting, escalade, course d'orientation ou randonnée.
... pour couler dans une douce vallée boisée
À la sortie de ce passage mouvementé, la Gartempe coule dans une vallée peu encaissée, bordée par une végétation dense, la ripisylve, composée d'arbres qui apprécient la présence de l'eau : saules, aulnes, frênes les pieds dans l'eau, érables et ormes à mi hauteur, charmes et chênes pédonculés sur le haut des berges. Interrompu au niveau des communes, ce boisement des rives reprend ses droits dès la sortie des bourgs.
De Montmorillon à La Roche-Posay...
Elle traverse Montmorillon, Pindray, Jouhet, Antigny, Saint-Savin, Saint-Germain, Nalliers, La Bussière, Saint-Pierre-de-Maillé, Angles-sur-l'Anglin, où elle reçoit les eaux de l'Anglin, et Vicq-sur-Gartempe, avant de se jeter dans la Creuse à La-Roche-Posay au lieu-dit le Confluent, sur les communes de La Roche-Posay (rive gauche) et d'Yzeures-sur-Creuse (rive droite), en Indre-et-Loire.
Informations complémentaires
L'enquête d'inventaire du patrimoine de la vallée de la Gartempe de Lathus à La Roche-Posay
Les trois vallées de la Gartempe, de la Charente et de la Sèvre Niortaise sont des éléments structurants du territoire régional et de son développement touristique. Leur valorisation a ainsi été inscrite dans le Contrat de Plan État-Région (CPER) 2015-2020. C'est pourquoi la Région Poitou-Charentes a décidé de lancer des opérations d'inventaire du patrimoine des communes riveraines de ces fleuves et rivière, en privilégiant les relations entre les habitants et leur environnement.
L'inventaire du patrimoine de la Vallée de la Gartempe porte sur les neuf communes riveraines de la rivière, de son entrée dans le département de la Vienne, à Lathus-Saint-Rémy, jusqu'à Nalliers. Cette opération est complétée par celle en cours des communes bordant la Gartempe, de La Bussière à sa confluence avec la Creuse, à La Roche-Posay, en Vals de Gartempe et Creuse.
Commencée en septembre 2015, l'étude est conduite par Véronique Dujardin, conservatrice du patrimoine à la Région Poitou-Charentes. La chercheuse, grâce à des échanges croisés tout au long de l'étude, s'appuie sur les connaissances, documents et réseaux mis à disposition par les associations locales en lien avec le patrimoine et par les habitants.
La Région Poitou-Charentes assure l'organisation de manifestations publiques et l'exploitation des données de l'inventaire dans le développement d'actions de médiation et de valorisation du patrimoine.
Type de dossier |
Dossier d'aire d'étude, aire d'étude |
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Référence du dossier |
IA86007651 |
Dossier réalisé par |
Dujardin Véronique
Chercheur, service Patrimoine et Inventaire |
Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2015 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Présentation de l'étude du patrimoine de la Vallée de la Gartempe, de Lathus à La Roche-Posay, Dossier réalisé par Dujardin Véronique, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/c5a78333-c6e7-4520-b297-f009cfc36a21 |
Titre courant |
Présentation de l'étude du patrimoine de la Vallée de la Gartempe, de Lathus à La Roche-Posay |
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Annexes
Cahier des clauses scientifiques et techniques de l’inventaire général du patrimoine culturel de la vallée de la Gartempe de Lathus-Saint-Rémy à Nalliers
Préambule
Transition entre le Massif central et la vallée de la Loire, la Gartempe traverse, sur quelque 200 km, un paysage dominé par le bocage dans les départements de la Creuse, de la Haute-Vienne et de la Vienne. Sites archéologiques, ponts, barrages, moulins ponctuent son cours.
La Gartempe prend sa source à Peyrabout, dans le département de la Creuse, à une dizaine de kilomètres au sud de Guéret. Après avoir parcouru une centaine de kilomètres d'est en ouest à travers les terres granitiques de la Creuse et de la Haute-Vienne, elle infléchit son cours vers le nord à Peyrat-de-Bellac.
Elle entre dans le département de la Vienne par les "Portes d'Enfer" ou "Roc d'Enfer", sur la commune de Lathus-Saint-Rémy. Ce chaos granitique est un lieu privilégié pour la pratique des sports de plein air, canoë, kayak, rafting, escalade, course d'orientation ou randonnée.
Dans les quatorze communes de la Vienne, elle est dominée par des édifices imposants, comme la Maison Dieu à Montmorillon, les châteaux de Pruniers à Pindray ou de Boismorand à Antigny, la villa des Îles à Vicq-sur-Gartempe, et bien sûr l'abbaye de Saint-Savin et ses exceptionnelles peintures murales, fleuron de la vallée des Fresques.
Jusqu'au 1er janvier 2017, les communes riveraines de la Gartempe dépendent, dans la partie sud, de la communauté de commune du Montmorillonais et dans la partie nord, jusqu'à sa confluence avec la Creuse au lieu-dit le Confluent, sur les communes de La Roche-Posay (rive gauche) et d'Yzeures-sur-Creuse (rive droite), en Indre-et-Loire, de la communauté de Communes des Vals de Gartempe et Creuse. Ces cinq communes sont étudiées dans le cadre de l'inventaire culturel de cette collectivité : La Bussière, Saint-Pierre-de-Maillé, Angles-sur-l'Anglin, Vicq-sur-Gartempe et La Roche-Posay.
Afin de soutenir ces projets et de leur fournir un socle de connaissance scientifique opérationnel, la Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, relayant la décision de la Région Poitou-Charentes du 27 mars 2015 sur son programme pluriannuel d'Inventaire général du patrimoine culturel 2015-20201, a souhaité conduire une opération d'inventaire sur les rives de la Gartempe dans la traversée de 9 communes riveraines de la Gartempe sur le département de la Vienne, soit du sud vers le nord : Lathus-Saint-Rémy, Saulgé, Montmorillon, Jouhet, Pindray, Antigny, Saint-Savin, Saint-Germain et Nalliers.
1. Les objectifs de l’enquête
L’enquête d’inventaire répond à la nécessité de constituer un socle de connaissances pouvant être mis à profit par les acteurs publics et associatifs locaux (ville de Montmorillon, communes rurales, pays d'art et d'histoire du Montmorillonais, EPCC Saint-Savin-Vallée des fresques, syndicat intercommunal de gestion de la vallée de la Gartempe, centre de plein air de Lathus) : aménagement du territoire, protection de l’environnement, gestion de l’espace, urbanisme, développement culturel, tourisme, etc.
L’opération consiste à recenser, étudier et faire connaître l’ensemble du patrimoine culturel d’un espace aux enjeux historiques et environnementaux importants. De ce fait, elle prend en compte les éléments du patrimoine à la fois pour leur intérêt historique et patrimonial et pour ce qu’ils révèlent des relations étroites entre l’homme et son environnement. L'étude porte sur le patrimoine bâti antérieur à 1970 et sur les objets mobiliers lorsqu'ils sont conservés dans des lieux publics non gardés, principalement mairies et églises.
2. Délimitation de l’étude dans le temps et dans l’espace
L'étude porte sur neuf communes bordant la vallée de la Gartempe. Elle portera particulièrement sur les relations de l'homme à son environnement, aujourd'hui (site classé au Roc d'Enfer sur la commune de Lathus-Saint-Rémy, site inscrit sur le territoire des communes de Jouhet et de Pindray) comme hier.
2.1. Un territoire au riche passé
Le territoire présente une longue histoire, peuplé dès le Paléolithique moyen, avec des sites majeurs pour la préhistoire européenne ancienne du Paléolithique moyen au Magdalénien (grotte du Taillis-des-Coteaux à Antigny, grotte de la Piscine à Montmorillon) et, plus au nord, grotte des Cottés à Saint-Pierre-de-Maillé et frise sculptée magdalénienne d'Angles-sur-l'Anglin).
L'agglomération secondaire antique du Gué-de-Sciaux à Antigny, avec ses thermes votifs et ses temples, contrôle le passage de la Gartempe sur un axe de circulation majeur reliant Poitiers à Lyon en passant par Bourges.
Si ces sites archéologiques relèvent du domaine de compétence du service régional de l’Archéologie (DRAC), ils tracent néanmoins des jalons pour une histoire du territoire.
2.2. La Vallée des Fresques, projet touristique structurant du territoire
La Vallée des fresques, portée par l'établissement public de coopération cultuelle de Saint-Savin, a pour vocation de mettre en valeur l'ensemble exceptionnel de peintures murales réalisées vers 1100, dans le clocher-porche, la nef, le chœur et la crypte, qui ont valu à l’abbaye son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, mais également les peintures murales de toutes périodes présentes le long de la vallée de la Gartempe :
- deux ensembles peints autour de 1200 : la crypte Sainte-Catherine située sous l’église Notre-Dame à Montmorillon et le mur nord de la nef de l’église Notre-Dame à Antigny ;
- trois ensembles de la fin du 15e siècle, commandés par Jean de Moussy pour l’oratoire de son château de Boismorand, la chapelle seigneuriale de l’église à Antigny et la chapelle Sainte-Catherine à Jouhet ;
- des édifices peints au 19e siècle : l’église Saint-Germain-d’Auxerre à Saint-Germain, la chapelle Saint-Laurent à Montmorillon et l’église Saint-Divitien à Saulgé.
L'arrivée annoncée d'une école de cuisine et d'hôtellerie (Institut Robuchon) sur le site de la Maison-Dieu à Montmorillon en 2017 va probablement accroître les demandes en visites touristiques. L'étude d'inventaire permettra d'apporter des éléments complémentaires dans le cadre des visites organisées tant par l'EPCC de Saint-Savin que par le pays d'art et d'histoire du Montmorillonais.
2.3. Une sous-préfecture
Sous-préfecture du département de la Vienne, la ville de Montmorillon s’organise sur les deux rives de la Gartempe. Sur la rive droite, la ville s’est développée entre le prieuré grandmontain et l’église Saint-Martial, qui domine à l’est. Sur la rive gauche, la ville haute est dominée, au sud, par la Maison-Dieu (qui comprend notamment l’Octogone et la chapelle Saint-Laurent) et, au nord, par l’église Notre-Dame et sa crypte Sainte-Catherine. Ce quartier accueille aujourd’hui la Cité de l’Écrit et des Métiers du Livre et demain l'institut Robuchon.
3. Les enjeux scientifiques
3.1. Un patrimoine partiellement identifié
L'arrondissement de Montmorillon a fait l'objet d'un pré-inventaire normalisé dans les années 1970 à 1980 par Madeleine Renaud, l'abbé Florentin Reix et Bent Joergensen. L'ensemble des données issues de ce pré-inventaire, dossiers (fiches versées dans Mérimée, dossiers architectures non versés de la commune de Saulgé et l'ancienne commune de Saint-Rémy-en-Montmorillon, objets non versés) et photographies numérisées, seront intégrées dans la base de données avant le démarrage de l'étude. Cet ensemble correspond à environ 500 dossiers et 2000 photographies. Ce pré-inventaire a porté sur les édifices religieux, les maisons et fermes jugées « caractéristiques » et certaines tombes et croix de cimetière, il a laissé de côté les monuments aux morts, les mairies, les écoles, les ponts, les voies ferrées, le patrimoine du 20e siècle et en partie du 19e siècle.
De même, les données provenant de l'inventaire du patrimoine industriel et celles d'un pré-inventaire des moulins artisanaux autour de Chauvigny seront intégrées à la base de données et actualisées. L'ensemble des barrages et des ponts, les moulins actuels et disparus sur la Gartempe ainsi que sur ses affluents les plus proches seront étudiés pour bien appréhender la relation de l'homme à la rivière sur ce territoire encore aujourd'hui fortement tourné vers la nature.
Il existe par ailleurs une documentation éparse, faite d’éléments documentaires collectés notamment par des associations qui ont pu notamment dépouiller certaines séries conservées aux archives départementales de la Vienne, un ensemble de photographies aériennes issues du fonds Henrard (années 1950-1955) et de nombreuses références contenues dans le fichier topo-bibliographique du centre régional de documentation du patrimoine.
3.2. Un patrimoine diversifié et très lié au milieu
La ripisylve est omniprésente sur les berges de la Gartempe, le boisement colonisant les berges y compris lors de la traversée de la ville de Montmorillon.
L'enquête devra déterminer la place et les unités ou les diversités du patrimoine lié à la plaine agricole et celui lié aux vallées.
L'enquête portera sur l'ensemble du patrimoine situé dans une bande de 1 km de part et d'autre de la Gartempe, sur le centre-ville de Montmorillon partagé par la Gartempe, sur les villages même situés au-delà de cette bande (Pindray, Lathus et Saint-Rémy-en-Montmorillon ne sont pas situés en bord de rivière), la reprise de l'ensemble des édifices étudiés dans le cadre du pré-inventaire. Au-delà du kilomètre, seul le patrimoine remarquable sera étudié, les autres éléments feront l'objet d'un simple recensement.Les interactions et les interdépendances, sur le long terme, entre l’homme et son milieu, devront être pris en compte, notamment en essayant de restituer la place de l'élevage (zone de production de fromages de chèvre) et de la viticulture jusqu'à la crise du phyloxéra.
4. La méthode mise en œuvre
Comme toute opération d’inventaire, et conformément aux normes nationales de l’Inventaire général du patrimoine culturel, l’enquête comprend plusieurs phases qui, dans la pratique, se chevauchent.
La première étape consiste en un dépouillement bibliographique (ouvrages et revues de sociétés savantes, travaux universitaires…), iconographiques et archivistiques des documents disponibles dans les fonds d’archives locaux, en particulier des archives départementales, et en plus du recensement des ressources documentaires des services régionaux de l’Inventaire. Seront notamment mises à profit la série O (dossiers communaux en préfecture) pour les liasses concernant les biens communaux et édifices publics, la série S (travaux publics) pour celles concernant les aménagements portuaires et hydrauliques notamment (déjà en grande partie dépouillés dans le cadre de l'inventaire du patrimoine industriel), la série Fi ainsi que tout dossier contenant des documents figurés. La série Q (saisies révolutionnaires) sera également exploitée. Concernant les séries d’Ancien Régime (E supplément, C, G, H…), les documents ne seront consultés que dans la mesure ou les répertoires sommaires n’apporteront pas une information suffisante.
La seconde phase consiste en un relevé systématique sur le terrain de tous les éléments patrimoniaux qui entrent dans le cadre de l’enquête. Ce relevé est effectué à l’aide d’une grille de repérage qui permet de localiser, de décrire, voire de dater l’élément retenu. Il s’accompagne d’une couverture photographique complète. Cette démarche à la parcelle permet d’effectuer des dénombrements, d’établir une cartographie très précise et de rédiger des synthèses. Elle permet également de distinguer les édifices simplement repérés (dans des tableaux avec des photographies géoréférencées), ceux qui sont plus particulièrement recensés en raison de leur intérêt ou de leur représentativité, et ceux qui méritent d’être sélectionnés et étudiés de manière plus approfondie, soit pour leur représentativité en regard d’une typologie, soit, au contraire, pour leur caractère exceptionnel.
Dans un troisième temps, les informations collectées sur le terrain et recueillies dans les archives sont intégrées à une base de données. Celle-ci est constituée à l’aide de l’outil informatique « Gertrude ». Chaque élément patrimonial retenu fait l’objet d’un dossier documentaire renseigné de manière plus ou moins précise et détaillée s’il s’agit d’un édifice recensé, repéré ou sélectionné. Chaque dossier est accompagné d’une ou de plusieurs photographies, et est géoréférencé. La synthèse des informations est effectuée dans des dossiers d’ensembles ou collectifs (de présentation de la commune, d’une agglomération, par famille architecturale, sur les caractéristiques et l’évolution de l’habitat, etc.).
5. Modes de restitution des données
Des dossiers de type « découverte », richement illustrés, seront mis en ligne au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête afin de la faire « vivre » auprès du grand public. Une série sera en outre consacrée à la découverte des peintures murales constituant la Vallée des Fresques.
À l'achèvement de chaque commune, les dossiers de présentation de la commune et la synthèse sur l'habitat (dossier collectif « maisons et fermes ») sont mis en forme pour être remis sous forme de livret à la commune concernée. Ce livret est également disponible en ligne au format pdf.
La base de données électronique produite via l’outil Gertrude est diffusée au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête, commune par commune, ce qui n'exclut pas une reprise au cas par cas des dossiers de synthèse à l'issue de l'étude. Des conférences et des expositions permettent également de restituer l'avancée de l'étude à un large public. Une première exposition permettant une découverte élargie de la vallée de la Gartempe a été proposée au début de l'inventaire et circule sur le territoire.
Outre les dossiers d’inventaire, il paraît indispensable de réfléchir d’ores et déjà à un plan de publication, sur support papier ou numérique. Les collections nationales de l’Inventaire permettent d’accueillir des publications généralistes, destinées à un large public (« Parcours du Patrimoine », « Images du Patrimoine »), ou plus spécialisées (« Cahiers du Patrimoine ») ; la collection régionale « Visages du Patrimoine » pourra également être sollicitée.
6. Moyens affectés à l’opération
L'enquête de terrain est menée par un chercheur du service régional du patrimoine, site de Poitiers, à 80 %. Y contribueront aussi, entre autres, un autre chercheur, chargé de l’étude des objets mobiliers, une administratrice de bases de données et les photographes professionnels du service. L'opération mobilisera aussi, de manière transversale, les autres compétences présentes au sein du service (valorisation multimédia, centre de documentation...).
Afin de préparer l’exploitation des données de l’inventaire par d’autres organismes, les personnes susceptibles d’assurer par la suite une mission de médiation patrimoniale seront sollicitées, dès la phase d’enquête, au sein des acteurs locaux notamment (collectivités locales, associations, EPCC de Saint-Savin, Pays d'art et d’histoire du Montmorillonais, Centre de plein air de Lathus…).
7. Calendrier prévisionnel
La faisabilité de l’opération (définition des enjeux, moyens à affecter, préfiguration des collaborations envisagées) a été étudiée au début de l'année 2015.
Elle s'est inscrite dans le cadre de la préparation et du début de mise en œuvre du programme pluriannuel d'Inventaire général du patrimoine culturel adopté par la Région Poitou-Charentes le 27 mars 2015.
La phase véritablement opérationnelle, de terrain, de recherches et d’enregistrement simultané des données, commence en juillet 2015. L’enquête doit se dérouler sur cinq années (jusqu'en 2020), durée prévue par le programme pluriannuel. Au-delà de cette durée d’enquête, il conviendra de prendre en compte le temps de publication dans la durée globale de l’étude.
L’enquête démarre par la commune de Montmorillon et se poursuivra vers l'amont, avant de reprendre les deux communes situées au sud,plus étendues mais peu denses.
La Gartempe, extrait de : Tableau statistique du département de la Vienne, vers 1804, copie de 1825. Archives départementales de la Vienne, 1 S 46
Tableau statistique du département de la Vienne, vers 1804, mémoire adressé au préfet par M. de la Peyre, ingénieur en chef des routes, ponts et chaussées et rivières navigables et flottables, copie du 25 octobre 1825, signature illisible.
" [...]
La Gardempe [sic], quoique large et peu profonde, présente moins d'importance encore que la précédente [= la Creuse] dans laquelle elle se décharge à La Roche-Posay. La navigation à laquelle elle pourrait donner lieu jusqu'au dessus de Montmorillon ne ne serait dans le fait que le prolongement peu productif de celle de la Creuze [sic]. Elle peut, comme cette dernière, et en profitant de son cours, servir au flottage du bois que l'on fait descendre dans la Vienne par le Port de Piles. Tous les barrages aux abords des moulins, exigeant de même de grandes corrections [...] ".
Carte de la vallée de la Gartempe dans les départements de la Creuse, de la Haute-Vienne et de la Vienne.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Carte de la vallée de la Gartempe dans le département de la Vienne.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Densité de population par commune en 1851.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Densité de population par commune en 2012.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Population des communes de Lathus à Nalliers de 1793 à 2012.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Population des communes de Lathus à Nalliers de 1793 à 2012, détail sans la population totale.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Population des communes de Lathus à Nalliers de 1793 à 2012, détail sans la population de Montmorillon.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le barrage et la Gartempe au moulin de l'Epine à Antigny.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'entrée de la Gartempe dans le département de la Vienne : sur la rive gauche (à droite sur la photo), la commune de Lathus Saint-Rémy et sur la rive droite (à gauche sur la photo), le moulin du Thiat, dans la Haute-Vienne.
Beauvarlet Gilles
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe au pont de Massugeon, communes de Thiat (Haute-Vienne) et Lathus-Saint-Rémy (Vienne).
Beauvarlet Gilles
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Trois kilomètres après son entrée dans la Vienne, la Gartempe franchit le chaos granitique appelé Portes d'Enfer ou Roc d'Enfer à Lathus-Saint-Rémy.
Beauvarlet Gilles
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désormais en terre calcaire, la Gartempe coule calmement. Ici, la rivière depuis le pont du bourg de Saulgé.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe depuis le pont du bourg de Saulgé.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Alignement de platanes le long de la Gartempe, à l'entrée sud de Montmorillon.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe à l'entrée de Montmorillon, depuis le pont avenue de la République.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe traverse la ville de Montmorillon.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le vieux pont à Montmorillon.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La ville basse de Montmorillon, en rive droite de la Gartempe.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La ville basse de Montmorillon, en rive gauche de la Gartempe.
Dujardin Véronique
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sur la rive gauche de la Gartempe, le château de Pruniers à Pindray.
Beauvarlet Gilles
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe sépare les communes de Jouhet (rive droite) et de Pindray (rive gauche).
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le château de Boismorand à Antigny, sur la rive gauche de la Gartempe.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe vue depuis le pont d'Antigny.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le barrage et le moulin de l’Épine à Antigny.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe sépare les communes de Saint-Savin (rive gauche, à droite sur la photo) et de Saint-Germain (rive droite, à gauche sur la photo).
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'abbaye de Saint-Savin le long de la Gartempe.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le vieux pont à Saint-Savin.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La forêt riveraine (ripisylve) de la Gartempe à Nalliers.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Barrage du moulin de Nalliers , avec, à gauche, l'échelle à poissons.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le château de la Guittière (le logis à droite et les dépendances à gauche) à Saint-Pierre-de-Maillé, sur la rive gauche de la Gartempe.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le bourg de Saint-Pierre-de-Maillé, sur la rive droite de la Gartempe.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La maison de passeur du Barbousseau, à Saint-Pierre-de-Maillé.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
À l'entrée du bourg de Vicq-sur-Gartempe, la Villa des Îles domine la Gartempe.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe à Vicq-sur-Gartempe.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe à Vicq-sur-Gartempe.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Gartempe se jette dans la Creuse au lieu-dit le Confluent, sur les communes de La Roche-Posay et d'Yzeures-sur-Creuse, en Indre-et-Loire.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Grange à façade en pignon, avec larmier en pierre sur la porte charretière, vue en 1976, attribuée par erreur dans l'étude de 1976 à la Chauvetterie, commune de Jouhet.
Celer Françoise
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Les moulins et le barrage à Saint-Pierre-de-Maillé.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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